Le Hatha yoga:
Le but du Hatha yoga?:
Le Hatha yoga cherche à harmoniser les deux énergies internes Ha (masculin, le soleil) et Tha (féminin, la lune), afin de renforcer l’énergie qui réside dans le corps et de la faire circuler régulièrement de façon à produire un équilibre physique, physiologique et mental.
L’origine du Hatha yoga:
L’origine du yoga se perd dans la nuit des temps. On en trouve des traces en Inde sur le bord de l’Indus au IIIe siècle av. JC et sa pratique a été codifiée au II siècle Av JC dans les Yoga-Sūtra de Patañjali . Le Hatha-Yoga est une forme plus tardive de Yoga élaborée par des yogis vers le XIIe siècle. Cette forme de Yoga est codifiée dans le texte sanskrit intitulé Haṭha-Yoga Pradīpikā. Le yoga a été introduit en Occident au début du XXe et a été popularisé dans les années soixante.
En Occident, la grande majorité des séances de yoga s’articulent autour d’un certain nombre de postures organisées selon le niveau des participants et l’objectif des séances. La respiration peut être rythmée au sein des postures ou concentrée pendant un temps privilégié. La séance se termine généralement par un moment de relaxation. Ces trois constituants peuvent être disposés de manière très différente selon les écoles, le moment de la journée, l’âge et l’attente des participants.
Le but du Hatha Yoga:
Haṭha-Yoga est un mot de la langue sanskrite. Le mot sanscrit Yoga signifie « unir », « relier ». Par sa pratique, un adepte peut commencer à équilibrer et à relier tous les aspects de son être physique, énergétique, émotionnel, mental et spirituel, c’est-à-dire tous les éléments nécessaires à une vie pleine et harmonieuse.
Dans le mot Hatha, Ha signifie le soleil et Tha la lune. Hatha-Yoga a donc le sens de : relier (yoga) l’énergie solaire (ha) et l’énergie lunaire (tha). La pratique se situe à ce niveau-là sur le plan énergétique. On réduit souvent, aujourd’hui, le Hatha-Yoga à la pratique des asanas et du prāṇayama, physiquement exigeants. Il ne faut pourtant pas oublier que le concept de Hatha-yoga s’attache d’abord au niveau énergétique et non au niveau physique et physiologique. Son idée fondamentale est de s’appuyer sur des pratiques précises afin de faire circuler l’énergie, appelée prāṇa, d’une façon libre et régulière pour retrouver la santé, l’équilibre et la stabilité.
Le mot hatha désigne en effet l’union des deux concepts fondamentaux Ha et Tha, qui symbolisent les énergies masculine et féminine présentes en chaque être humain. Ce sont ces deux énergies internes que le Hatha-Yoga vise à harmoniser, afin de renforcer l’énergie qui réside dans le corps et de la faire circuler plus régulièrement, pour produire un équilibre physique, physiologique et mental.
Le mot Prāṇa est aussi d’origine sanskrit. La signification de ce nom composé est complexe, car elle intègre simultanément les notions de souffle et de principe vital du souffle et de sa manifestation organique dans la respiration : qui pense « souffle vital respirant » énonce le mot prāṇa, dont le pluriel s’écrit prāṇās, forme qui désigne un ensemble de cinq souffles vitaux.
Le nom prāṇa peut s’utiliser aussi comme synonyme du nom ana et signifier très simplement le « souffle physiologique » et sa manifestation, la « respiration organique ».
La présence du préfixe pra dans ce mot l’enrichit cependant de valeurs sémantiques nouvelles, riches et variées. Le verbe prāṇ, qui ne cesse pas pour autant de signifier « souffler » ou « respirer », prend de plus le sens plus général de « vivre ». De même, le nom prāṇa signale ce qui est antérieur à la respiration et principal, ce qui précède son souffle, le « principe vital » inhérent à ce phénomène physiologique, le « souffle vital » et par extension, « la vigueur, l’énergie, le pouvoir » de vivre et de respirer.
L’origine du Hatha yoga:
L’origine du Haṭha yoga est bien antérieure au XVe siècle de notre ère, date à laquelle il est codifié dans le texte sanskrit intitulé Haṭha-Yoga Pradīpikā. En effet, le Haṭha-Yoga a reçu des influences tantriques et shivaïtes remontant à l’époque médiévale voire plus anciennes. On trouve également l’utilisation de postures dans la civilisation harappéenne]. En Occident, la pratique du Haṭha-Yoga s’est popularisée au XXe siècle.
Dans les années 1920, des archéologues découvrent, sur les bords de l’Indus, les ruines d’une cité fondée trois mille ans avant notre ère. Ils trouvent des sceaux illustrés de personnages dans des postures de méditation comme la position du lotus.
En Inde, la plus ancienne pratique du yoga est codifiée dans les Yoga-Sūtra de Patañjali (IIe s. av. J.-C.). C’est le Yoga classique ou Rāja-Yoga, qui a pour but la libération spirituelle de l’être humain. Le Hatha-yoga, lui, est une forme plus tardive de Yoga élaborée par des yogis vers le XIIe siècle, il cherche la perfection corporelle comme moyen d’accès à la libération spirituelle. Cette forme de Yoga est codifiée dans le texte sanskrit intitulé Haṭha yoga Pradīpikā, « Petite torche du Hatha-yoga »,
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La pratique du yoga en occident:
En Occident, la grande majorité des séances de yoga s’articule autour d’un certain nombre de postures organisées selon les niveaux des participants et l’objectif de la séance. La respiration peut être rythmée au sein des postures ou concentrée pendant un temps privilégié. La séance se termine généralement par un moment de relaxation. Ces trois constituants peuvent être disposés de manière très différente selon les écoles, le moment de la journée, l’âge et l’attente des participants.
La pratique occidentale du Haṭha-Yoga se veut une recherche de l’unité de toutes les modalités physiques et psychiques qui composent l’être humain. La pratique met l’accent sur l’expérimentation d’opposés complémentaires, tels: féminin/masculin, mouvement/immobilité, inspiration/expiration, résistance/lâcher-prise. Posture, respiration, méditation, peuvent tour à tour culminer dans la pratique. Avec la maturité et dans une difficulté croissante, elles se combinent par deux : postures/respiration ou postures/méditation et par trois : postures/respiration/méditation.
Toute posture (āsana) que le corps peut adopter sera du yoga tant que l’intensité respectera le contentement qui ressortira de cette pratique. La non-violence envers son propre corps, l’humilité, sont des principes qui évitent de confondre yoga et acrobatie. Les postures peuvent être statiques. Quand elles sont dynamiques, elles peuvent se pratiquer selon un enchaînement précis, souvent selon un ordre respiratoire particulier.
Il faut une certaine expérience pour prendre une posture dans une détente « structurée », avec une respiration régulière ainsi qu’un bon alignement vertébral coordonné avec les alignements des autres segments corporels.
les postures (asanas) ont un impact :
- En termes d’étirement, ce qui favorise un assouplissement musculaire et soulage les douleurs issues des tensions.
- En termes de massage des organes internes, par compression et décompression successives
- En termes de concentration et d’une certaine connaissance de soi, pour pouvoir contracter les muscles nécessaires à l’architecture de la posture ou au contraire détendre ceux qui s’y opposent.
Le Pranayama:
Les exercices de respirations liées au Hatha-Yoga (paranayma) couvrent les quatre phases de base de la respiration:
L’inspiration, la rétention poumons pleins, l’expiration et la rétention poumons vides. Dans les niveaux avancés de pratiques, d’autres phases sont explorées.
Différents exercices mettent l’accent sur:
- les phases de la respiration,
- la vitesse et le rythme respiratoire,
- la respiration alternée d’une narine à l’autre ou les deux narines ensemble.,
- La respiration accompagnée d’une contraction du larynx (Banda)
- L’harmonisation de la respiration et de la pratique du Hatha-Yoga.
Ces techniques de prāṇayāma permettent le développement de la concentration en diminuant le bavardage mental. Elles favorisent l’aptitude à supporter les stress par la prise de conscience du rythme irrégulier de la respiration, pour la ramener vers un rythme plus lent.
La relaxation:
Cette phase conclut généralement la séance et s’accomplit en position assise ou allongée. Elle s’accompagne d’une respiration lente et profonde qui fait naître un sentiment de paix. Parfois l’enseignant en yoga guide la relaxation.
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Le pratiquant qui persévère apprend progressivement à reconnaître les habitudes qui nourrissent les pensées ou les attitudes négatives. Lorsque les pratiques (posturale, respiratoire ou autre) deviennent à leur tour objet de méditation, concentration et stabilité mentale on a atteint un niveau certain de qualité. La méditation occupe une place plus importante que les autres pratiques, le corps étant libéré de ses tensions. À un niveau de pratique très poussé, l’illusion des projections et identifications personnelles disparait, permettant au Soi de se révéler dans sa véritable nature.[]
Les postures:
Les divers mouvements et positions sont appelées āsana et leur exécution nécessite une complète présence au geste ainsi qu’un engagement patient afin de coordonner tous les éléments qui y sont mis en jeu.
La coordination avec la respiration
Respecter l’ordre d’un enchaînement de postures nécessite d’entraîner sa concentration et incite le pratiquant à s’interroger sur la logique du fonctionnement de la mécanique corporelle. Coordonner l’inspiration avec les mouvements demande plusieurs mois. Classiquement la coordination de la respiration avec les mouvements et positions se base sur l’inspiration pour accompagner les mouvements et positions en ouvertures et l’expiration les mouvements ou position en fermeture.
L’assouplissement.
La souplesse est différente d’une personne à l’autre, en fonction de l’âge, le mode de vie et d’éventuelles pathologies (traumatismes ou rhumatismes), etc. Elle peut varier sur une même personne, d’un jour à l’autre, d’une articulation à l’autre ou selon la latéralité. Il convient donc d’adapter la pratique posturale aux capacités du pratiquant, la souplesse du corps augmentant progressivement au gré des séances.
L’action sur les muscles:
Le mode de vie actuel n’entretient plus suffisamment la musculature, qui tend à s’affaiblir. Il y a donc un entretien à mettre en place favorisé par le travail postural. Deux sortes de contractions peuvent être mises en jeu dans la pratique posturale du yoga:
- Les contractions dynamiques qui se rencontrent pendant les mouvements. Des contractions musculaires entraînent ou freinent les mouvements. Ainsi dans une flexion en avant, la contraction des extenseurs de hanche provoquera la remontée du buste. L’attention permet de relâcher ces mêmes extenseurs pour permettre la descente en douceur.
- Les contractions statiques qui interviennent quand l’asana est construite et qu’il n’y a plus de mouvement. Le maintien de la posture demande un équilibre entre les muscles en tension est les muscles relâchés. Si des muscles sont contractés inutilement, la posture manque de grâce et devient épuisante. Si les contractions sont insuffisantes, la posture se déforme.
Maintenir la posture tout en prêtant attention à ce qui se passe dans le corps va permettre d’affiner et d’ajuster le geste en libérant des tensions inutiles. En bout de ligne, le terme āsana devient synonyme d’aisance.
Le yoga dans la vie de tous les jours:
Cet apprentissage qui consiste à doser la force nécessaire pour accomplir la posture s’applique dans chaque geste de la vie quotidienne. Avec la pratique, écouter son corps et doser justement son effort deviennent des actions naturelles et automatiques. Comme l’a dit Philippe de Méric, dans son livre le yoga sans posture, dont voici un extrait concernant le contrôle des tensions.
Extrait du livre de Philippe de Méric, le yoga sans postures.
Le contrôle des tensions:
S’assurer de notre état de contraction utile ou exagérée ne nécessite pas de longues explications, mais une observation intérieure répétée. Aussi ne vous attendez pas à trouver ici un plan de travail à suivre méthodiquement. Outre qu’un plan, aussi bon soit-il, risque de s’adapter difficilement à notre vie et n’être qu’un cadre étroit ou trop large, on ne peut en l’occurrence, trouver de meilleures directives qu’en soi-même. Ce yoga n’est pas une nouvelle discipline remplaçant les autres, mais la trame de notre vie où s’entrelacent les trois fils nommés : Attitude, Tension, Respiration juste.
Aucun moment de la journée n’est préférable à un autre, c’est donc tout de suite et tout le temps dans l’activité la plus intense comme dans le calme (et non par instant) que nous devons nous contrôler.
Rien n’est plus contraire, que d’imposer par des règles des limites à l’éclosion de notre vraie nature. Puisque justement, ce sont des règles, peut-être analogues, mais dont la contrainte nous est néfaste, qui nous conduisent à en chercher d’autres.
N’attendez pas non plus de mieux vous porter, d’avoir moins de soucis, commencez maintenant.
Cependant, au début, vous aurez intérêt à vous exercer seulement pendant quelques minutes par jour, au moment jugé le plus favorable.
Ne vous croyez pas tenu à des excès de zèle sous prétexte que vous débutez bien tard, qu’il n’y a plus de temps à perdre, qu’il faut faire vite. Ne vous imposez pas un emploi du temps chargé outrepassant vos forces, vous êtes conviés à « vivre » non à « employer ou tuer » le temps. La persévérance est plus efficace que l’effort sans lendemain.
Pratique:
Insérez dans votre journée quelques courtes séances de deux à cinq minutes pendant lesquelles, assis ou debout, à l’arrêt ou en marchant, après avoir rectifié votre attitude, vous observez votre état de détente ou de tension de la tête aux pieds. Si vous êtes assis vous tenez peut-être votre dos droit, mais comment ? Par un rejet des épaules en arrière ? Voilà une tension inutile. Abandonnez-là, mais ne vous affaissez pas en avant, grandissez-vous en partant des hanches.
Quelle force mettez-vous dans vos mains ? Juste ce qu’il faut ou un peu de trop ?
Avez-vous les jambes croisées ? Pourquoi le pied libre se balance-t-il ? Comment est votre visage ? Renfrogné ou détendu ? Froncez-vous les sourcils ? Cela n’augmentera pas votre faculté de concentration.
Si vous êtes debout comment se répartit le poids du corps ? Sur un pied plus que sur l’autre ? Sur les orteils ou les talons ? Égalisez ce poids sur toute la surface portante des pieds, les genoux, tendus sans raideur. Vous verrez comme on peut ainsi rester debout longtemps sans fatigue.
Lorsque vous marchez. Comment tombent vos épaules, vos bras ? Sont-ils souples et libres ou tendus ? Tenez-vous la tête droite avec le minimum de force ?
Lorsque vous êtes en voiture, la position de la tête est importante. Qui n’a pas ressenti une tension douloureuse de la nuque en conduisant ? Elle provient de la position du menton projeté en avant comme si on voulait voir plus loin, infléchissant la nuque. Serrez légèrement le menton contre la gorge, la nuque s’allongera supprimant cette gêne.
C’est assommant cette surveillance ?
Qui vous fait dire cela ? Le « cocher-intellect » ? Le cheval-émotion ? Ou plutôt si un certain aspect de votre raison ou de votre émotion, celle du moi périssable qui se sent surveillé et se défend comme il peut contre l’intrusion dangereuse d’une force qui va limiter son influence.
À première vue effectivement, ce contrôle paraît péniblement astreignant, jusqu’à ce qu’il devienne naturel. Mais peu à peu on prend gout à cette investigation intérieure, car elle nous fait découvrir un nouveau sens de l’existence. On découvre un état de présence, de disponibilité, une façon d’être là, de vivre le moment présent qui s’instaure graduellement et nous manque si nous le perdons.
De même nous ne pouvons plus supporter un dos affaissé si nous avons trouvé la juste tension qui le maintient droit confortablement.
Hormis les cas pathologiques, une rapide accoutumance nous rend capables de constater nos tensions inutiles ou dépassant la mesure et d’y remédier. Si nous serrons les poings, nous les desserrons aussi. Pourquoi ne pas en faire autant avec tel groupe musculaire du visage, de la nuque, des épaules, du ventre, des jambes, des pieds, même et surtout en pleine activité.
Il n’est que de vouloir nous surveiller pour que nulle part n’apparaisse un surcroît de tension, du lever au coucher, assis ou marchant, travaillant ou nous reposant.
Entre autres, conséquences, nous nous sentons moins fatigués par cette économie d’énergie que nous prodiguions inutilement. L’équilibre dynamique tension-détente rétablit, la récupération s’effectue d’elle-même.
Votre vie intérieure en bénéficiera, comme si les contractions inutiles et même utiles l’empêchaient de s’exercer normalement. A ce sujet une expérience classique peut vous en convaincre. Essayez de résoudre un calcul mental tout en essayant de soulever un poids de 40 kg ou plus selon votre force. Choisissez un poids et un calcul nécessitant toute votre attention musculaire et mentale. Par exemple soulevez un meuble de votre appartement tout en additionnant deux nombres de deux ou trois chiffres: ou bien vous élevez l’un, mais butez sur l’autre, ou bien vous résolvez celui-ci, mais celui-là ne bouge pas d’un pouce. Les deux efforts sont incompatibles, psychisme et muscles s’opposant, mais relâcher les seconds favorise la tension du premier.
Par ailleurs, doser nos efforts consiste à évaluer avec exactitude la force nécessaire. Ainsi ne vous est-il pas arrivé de saisir avec trop de vigueur un récipient vide que vous croyiez plein ? De poser lourdement votre pied sur une marche d’escalier imaginaire ?
Économiser votre potentiel musculaire et nerveux va de pair avec la suppression de toute rémanence tensorielle, ou résidu de tension après un geste, en pourchassant les petites crispations subsistantes partout où vous pouvez en trouver.
Si moralement parlant s’oublier soi-même est recommandable, ne par perdre le contact, être conscient de soi à chaque moment, nous fait vivre de la tête aux pieds et nous donne entièrement à notre tâche.
Parfaitement disponible, corps, âme, esprit, nous ne réagissons plus par tranche indépendante ou successive: intellectuelles, émotives, instinctives, mais avec une concentration totale de tout votre être dans une harmonie complète.
La plupart du temps, vous pensez, parlez, travaillez, vivez dans une semi-somnolence de vos facultés avec pourtant la certitude d’être éveillé. Pour peu que vous entrepreniez patiemment et sincèrement cette prise de conscience, vous constaterez votre erreur. Pour l’instant votre seul travail consiste à défaire toutes les surtensions où qu’elles se trouvent, principalement celle des épaules. De la nuque et de rassembler ces forces inemployées dans la région abdominale là où elles s’annuleront en tant que perturbations et resterons comme une force à votre disposition.
Cette notion originale, absente de la plupart des méthodes de relaxation, provient de l’idée suivante: après avoir dénoué une surtension et relâché la contracture, il ne faut pas abandonner cette énergie disponible, mais la mettre en réserve. Comme si vous rassembliez un courant d’énergie pour le laisser couler dans le point de réunion sous-ombilical que les Japonais nomment TANDEN et les taoïstes chinois Tan Tien.